“Les enfants surdoués : 70 % sont en échec scolaire, un sur trois n’aura pas son bac. . . “”Dotés d’un haut potentiel intellectuel, ils sont souvent handicapés par des troubles “dys-”. . . “”Ces enfants sont plus anxieux que les autres. . . ””Ils se pensent schizophrènes, bipolaires, puis découvrent le pot aux roses après avoir fait le test de QI, des années plus tard. Et là, tout devient limpide. . . ” Ces extraits et tant d’autres, tous tirés des médias, ont le don de faire bondir le chercheur en psychologie Franck Ramus, directeur de recherche au CNRS et professeur attaché à l’Ecole normale supérieure. “Il ne s’écoule pas une semaine sans que paraisse un nouvel article ou un livre sur les surdoués qui raconte n’importe quoi, raconte-t-il
Il est ensuite possible de solliciter la réunion de l’équipe éducative, qui permettra d’évaluer les besoins de votre enfant et d’envisager les diverses pistes fondées sur le repérage de ses difficultés et de ses potentialités Votre enfant peut rencontrer des difficultés même passagères, pouvant aller jusqu’à l’échec scolaire
L’éducation nationale emploi le terme d’élève intellectuellement précoce (EIP) pour qualifier l’enfant “intellectuellement précoce”, “surdoué”, “à haut potentiel” ou “à haut potentiel intellectuel”, etc. Les EIP représentent, selon les différents travaux et études, de 2 à 5 % des élèves quelsque soient le milieu social et l’environnement familial. Certains ont une scolarité sans heurts, voire brillante, mais d’autres sont en grande difficulté scolaire